[CHRONIQUE] Un étranger dans le miroir – Anne PERRY

bm_39602_1864685Présentation :

William Monk, inspecteur de police chevronné, se réveille à l’hôpital. Violemment agressé il y a quelques semaines, il a perdu la mémoire. Ce qu’il s’empresse bien de taire à ses supérieurs, qui auraient tôt fait de l’exclure manu militari de la police londonienne. Revenu à la vie professionnelle, il mène parallèlement une enquête sur le meurtre d’un jeune aristocrate, survivant de la bataille de Crimée, et sur lui-même. Il découvre d’abord qu’il n’était ni très sympathique ni très aimé, et qu’il avait laissé tomber sa famille, d’origine trop modeste, pour mieux réaliser ses ambitions. Il se rend compte aussi qu’il avait été mêlé de très près au meurtre sur lequel son supérieur, qui veut sa peau, le laisse investiguer…

Mon avis (août 2014) :

Voila une lecture bien sympathique qui m’a fait découvrir cette auteure que je prendrai sûrement le temps de recroiser.

Le Londres victorien m’a un peu rappelé les aventures de Sherlock Holmes. L’inspecteur William Monk a aussi son côté attachant. Il a perdu la mémoire et se retrouve avec un terrible meurtre à résoudre : Joscelin Grey a été sauvagement battu à mort à coup de canne ; un crime qui respire l’acharnement de la haine.
Monk aura à traiter avec la famille du défunt, qui ne m’a pas toujours semblé bien nette, au milieu de ses convenances aristocratiques.
C’est aussi sa propre reconstruction qui attend l’inspecteur. Qui est-il ? Pourquoi a-t-il ce caractère ? Quels sont les détails de son accident ? Son passé ?

Se découvrir pas à pas, comme on découvre un étranger, mettait ses nerfs à plus rude épreuve qu’il ne l’aurait imaginé. Quelquefois, il se réveillait en pleine nuit avec la peur de savoir, tourmenté par des déceptions et des remords informulés. Ce doute impalpable était pire qu’une certitude, même la certitude d’être arrogant, insensible et de servir son ambition personnelle au détriment de la loi

Je l’ai bien aimé, ce Monk, tout comme son acolyte Evan, qui m’a semblé avoir l’air sympathique. Les deux rappellent un peu les duos de flics qui reviennent dans certains policiers et thrillers, le vieux-de-la-vieille un peu bourru et le petit jeunot, qui s’apportent chacun l’un à l’autre.
J’ai par contre eu une grosse aversion pour la famille Shelburne. Particulièrement contre Menard. Le noyau Imogen/Charles/Hester ne m’est pas apparu non plus bien agréable.
Mais c’est aussi grâce à ces antipathie que j’ai accroché à l’intrigue : comment tout se recoupe-t-il ?? qui est responsable de quoi au milieu de tout ça ? qui côtoie qui et comment ?

Jusqu’à la fin les retournements sont présents, donnant un bon moment de lecture que je recommande.

[CHRONIQUE] Juste une ombre – Karine GIEBEL

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Présentation :

Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde.
Tu manipules? Tu deviendras une proie.
Tu domines? Tu deviendras une esclave.

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.
Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…

Tu commandes? Apprends l’obéissance.
Tu méprises? Apprends le respect.
Tu veux vivre? Meurs en silence…

Mon avis (août 2014) :

Chloé est une femme d’affaire brillante, belle, amoureuse. En somme, tout lui réussi. Jusqu’au jour où elle se fait suivre dans la rue par un homme, tout vêtu de noir, encapuchonné. Alors, l’enfer va commencer pour elle. Qui est cet homme ? Que lui veut-il ? Lui faire peur, la tuer, simplement la traquer ? Et cet inconnu existe-t-il vraiment après tout ? Ne serait-ce pas elle qui devient folle, entre le surmenage et la culpabilité ?

Quand tout s’écroule autour d’elle, un commandant de police lui aussi dans une mauvaise phase, va croiser sa route et essayer de recoller les morceaux de puzzle (de l’enquête, de sa vie).

J’avais déjà lu « Meurtres pour rédemption » de Karine GIEBEL. J’avais beaucoup aimé, étant restée accrochée aux nombreuses pages du début à la fin, avec un attachement certains aux personnages, qu’il s’agisse de les aimer, les soutenir, les détester. J’ai retrouvé le même plaisir avec ce roman-ci. Ajouté à une intrigue bien menée et des interrogations presque jusqu’au bout quant à l’identité de cette « ombre », cela m’a fait passer un très bon moment de lecture. C’est un thriller (et une auteure) que je recommande !

[Chronique] Sharko – Franck THILLIEZ

couverture Sharko Franck Thilliez chez Fleuve noir

Présentation :

« Sharko comparait toujours les premiers jours d’une enquête à une partie de chasse. Ils étaient la meute de chiens stimulés par les cors, qui s’élancent à la poursuite du gibier. À la différence près que, cette fois, le gibier, c’était eux. » Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons. Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure. Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.

Mon avis :

Je ne rate jamais une nouvelle sortie de Franck Thilliez, mon chouchou depuis que j’ai découvert son univers avec La forêt des ombres. Depuis, j’ai tout lu et attends chaque fois avec impatience ses nouveaux romans. Mon homme le sait et généralement m’achète le dernier sorti à la date de sa parution (quand il ne se fait pas devancer par moi ^^). J’ai donc eu le plaisir de commencer Sharko en ce mois de mai.

Immédiatement, l’intrigue m’a happée. Effectivement, on sort du schéma habituel des enquêteurs qui sont amenés à enquêter sur un meurtre sordide (du moins dans les premiers temps du roman), puisque, comme indiqué dans la présentation de l’éditeur, le meurtre a été commis et maquillé par notre duo Sharko-Hennebelle. Forcément très attachée à eux après toutes leurs mésaventures rencontrées depuis les premiers romans, je me suis directement mise à espérer qu’ils ne se feraient pas avoir par leur secret. Ils en ont déjà vécu suffisamment, les pauvres ! De plus, la victime est loin d’être blanche comme neige… On suit alors l’enquête liée à sa mort en en apprenant de plus en plus sur elle, et en se trouvant du coup plongé dans une sorte de double enquête. Le tout est imbriqué de façon ingénieuse et c’est, de fait, vraiment très prenant.

Comme d’habitude avec Thilliez, c’est aussi très documenté et j’aime vraiment cet aspect de ses romans. On se frotte à un domaine de nouveau très sombre ici, en plein dans la passion pour le sang ; il faut s’accrocher !

A côté de cela, Franck et Lucie sont toujours aussi proches et complices. Leur situation ici va encore renforcer ce sentiment. On a peur pour eux et on s’y attache encore davantage, en espérant une fin positive pour l’enquête et surtout pour eux.

Bref, un roman toujours plein de rythme et de tension, avec ce double suspense entre l’enquête dont il est difficile de démêler les fils et la situation de notre duo d’enquêteurs. J’ai été à 100% dans ce nouveau roman et attends, comme d’habitude, le prochain avec la plus grande des impatiences !

L’inconnue du quai – Mary Kubica

l-inconnue-du-quaiPrésentation :

La première fois que je l’aperçois, elle se tient sur le quai bondé de la gare de Fullerton, à Chicago. Il fait un froid à vous glacer les os, il pleut à verse. Elle serre un bébé dans ses bras. Rien ne les abrite. Quelques jours plus tard, elle est de nouveau là. Aussi fragile. Cette fois, je l’aborde/vais lui parler. Sans trop savoir pourquoi. Ni où tout cela va me mener…
Hantée par l’image de cette jeune sans-abri et de son bébé, Heidi néglige l’avis de son mari et l’hostilité de sa fille : elle ouvre sa maison à l’inconnue du quai. Qui est vraiment Willow ? Mutique, vulnérable, a-t-elle quelque chose à voir avec l’inquiétante Willow Greer, dont le compte Twitter est plein de conseils macabres sur le suicide ?
Peu à peu, la présence de l’inconnue dans la maison agit comme un révélateur des fissures familiales…

Mon avis :

J’ai lu ce roman sur les conseils d’une collègue avec laquelle je partage pas mal de goûts question lecture. Elle m’en a parlé de façon assez enthousiaste et le pitch qu’elle m’en a fait m’a tout de suite interpellée. Comme le hasard fait bien les choses, je devais passer chez Cultura le soir même et ce livre s’est (bizarrement) trouvé sur mon chemin. Allez lutter, vous…

Je ne regrette absolument pas ce jeu du destin (haha). J’ai directement accroché à cette lecture. On se met à la place de Heidi, surtout quand on travaille dans le domaine social soi-même, sans toutefois parvenir à se décider de ce qu’on aurait fait à sa place : accueillir ou non cette jeune fille et son bébé, avec tous les risques que cela comporte, mais face aussi au cas de conscience de les laisser seules dehors sous la pluie ?… Difficile…

On se demande tout au long du roman qui est Willow, d’où vient-elle, que lui est-il arrivé ? L’alternance des chapitres axés sur les différents points de vue permet peu à peu de connaître son histoire, mais là encore en restant un peu entre deux états d’esprit sur son cas.

Concernant Heidi et sa famille, la façon de les percevoir est un peu plus claire, mais en même temps on les comprend aussi… Et leur cheminement est bien amené. Cela va peut-être un peu loin à certains égards, mais pourquoi pas.

En tout cas, j’ai dévoré ce roman rapidement. Il a ses mystères, sur l’histoire des personnages et leur psychologie, ce que j’aime généralement bien. On n’est pas dans du thriller « tueur en série » mais le suspense est là aussi. Sur fond de solidarité, de maternité, d’histoires de familles… qui sont également des thèmes qui me parlent en général. Bref, une bonne lecture.

Deuxième séjour à Amsterdam #02, jeudi 13 avril 2017

Je continue avec le récit de notre deuxième séjour dans la capitale néerlandaise pendant ces vacances d’Avril.

20170414_103116.jpgNous avons, comme conseillé par le B&B, pris le petit déjeuner en bas de celui-ci, dans un petit café très sympathique, lui aussi marqué par l’aspect culturel (peinture, musique), et qui proposait boissons chaudes, pancakes et autres éléments de petits déjeuner, pour un prix tout à fait minime.

Puis hop, en métro pour rejoindre le centre ville. J’en profite d’ailleurs pour vanter ce métro amstelodamois parfaitement propre et organisé (quel contraste en arrivant gare du Nord, hum hum…).

Le Rijskmuseum

Nous avons commencé la journée par la visite du Rijskmuseum, qui est un peu l’équivalent de notre Louvre.

L’étage que j’ai trouvé le plus intéressant est celui qui regroupe, entre autres, les oeuvres de Rambrandt et de Vermeer. Les tableaux La ronde de nuit, et La compagnie des drapiers, notamment, sont très impressionnant. On y trouve aussi d’autres oeuvres parlantes, principalement des peintures mais aussi du mobilier, des maquettes de bâteaux, quelques sculptures… Tous les étages ont leurs trésors.

Bien que j’aie apprécié ce musée, j’avoue que j’ai été plus transportée lors de notre visite du Stedelijk Museum au moins de Décembre, alors que j’avais plus d’appréhension concernant l’art contemporain que l’art classique. J’y reviendrai sans doute lors de futurs posts sur ce premier séjour, mais j’avais vraiment adoré ce musée ! Mais revenons pour le moment à ce séjour printanier…

Le musée du diamant

Après un petit snack sur le Museumplein, nous sommes restés dans le coin et avons visité le musée du diamant. De l’atome de carbone, en passant par les caractéristiques des pierres, jusqu’au plus beaux bijoux, on apprend pas mal de choses et on s’en met plein les yeux.

Je n’ai pas eu la chance de ressortir avec un cadeau de la part de mon homme, mais c’était une sympathique visite quand même ^^

Kaukenhof

Ensuite, en prenant un billet couplé transport avec commentaires + visite libre, nous sommes partis pour Kaukenhof, le célèbre parc aux milliers de tulipes et autres plantes. C’était prévu au programme avant le départ, puisque c’est la saison idéale pour admirer toutes ces fleurs (et de toute façon le parc en question n’est ouvert que sur cette période là, jusqu’à mi ou fin mai). Et woa ! quelle claque ! c’est à faire, recommandé à 200% ! Une quantité folle de couleurs, de variétés, d’odeurs aussi. Tout est magnifique !

En plus des superbes parterres, se trouvent également dans le parc différents pavillons qui accueillent des expositions florales thématiques : l’une sur les roses, l’autre sur les orchidées, etc… Il y a également un moulin à vent, sur lequel on peut monter et qui donne une vue panoramique sur le parc et les champs de fleurs alentours vraiment formidable également.

Nous sommes restés 3h dans le parc et nous n’avons pas eu le temps de tout voir. C’est immense, et on y va en flânant. Il y a de la petite restauration et des terrasses sympathiques dans ce cadre ci, des jeux pour enfants, un labyrinthe, une volière et une mini-ferme… Vraiment on y passe un super moment. Foncez si vous êtes dans le coin en avril/mai, les yeux fermés (mais à garder bien ouverts pour profiter de la visite quand même).

Voilà pour cette deuxième journée de ce séjour. Nous avons terminé avec un resto argentin qui n’était pas terrible (mais on a retrouvé le très bon qu’on avait testé lors de notre premier séjour en décembre, on y est retournés le vendredi, je vous en parle dans un prochain post, avec le récit du troisième et du quatrième et dernier jour, pour vous présenter Edam, Volendam et Marken notamment.

A très vite !

Démons – Marc Laine

1540-0[1]Présentation :

Maxime, 31 ans, est un jeune lieutenant exerçant ses sombres talents au sein de la police judiciaire avignonnaise. D’ordinaire, aucun malfaiteur n’échappe à son instinct de chasseur, mais cette fois-ci, il va être confronté à la pire des machines à tuer. Sa nouvelle équipière saura-t-elle le guider ? Parviendra-t-elle à le libérer de la noirceur de son passé si torturé ? La quête de Maxime le conduira inexorablement au plus profond des ténèbres qu’il combat, mais saura-t-il en revenir indemne…

Mon avis :

Ce livre est apparu (sans grande surprise) dans mes recommandations sur Kindle. J’ai été attirée par le côté thriller, évidemment, et par le « coup de cœur » de Franck Thilliez qui est, comme le savent ceux qui me suivent par ici ou sur les réseaux sociaux, mon auteur chouchou (vivement le 11 mai pour la nouvelle sortie de Sharko !!).

On retrouve dans ce roman le personnage classique du flic torturé par un événement tragique de son passé, qui va se voir associer comme binôme une nouvelle partenaire en renfort sur une enquête qui porte sur des meurtre d’une horrible barbarie. On suit l’évolution du couple d’enquêteur, de leur personnalité respective. Et surtout leur avancée sur cette enquête qui n’est pas évidente, qui va vite, qui présente de fausses pistes.

J’ai aimé suivre cette enquête, au fil de ces crimes abominables, et me poser des questions sur l’auteur des faits. J’ai par contre eu un peu de mal avec les passages en italique qui retranscrivent les pensées des deux enquêteurs l’un sur l’autre. Je n’aime pas spécialement le principe en général et j’ai trouvé ces pensées parfois un peu « gnan-gnan ».

L’ambiance est bien retranscrite. Cela est sans doute facilité par le fait que l’auteur ait été gendarme attaché à la sécurité de l’ambassade au Burundi (si mes souvenirs sont bons).

Bref, ça a été une bonne lecture dans l’ensemble, avec un rythme qui m’a plu, même si mon attachement aux personnages n’a pas été très important cette fois-ci.

Emprunts médiathèque – BD et illustré

Je reprends depuis quelques semaines maintenant le chemin de la médiathèque, même si c’est pour le moment plutôt pour des livres utiles pour le boulot, que pour emprunter des romans, comme je suis plus axée sur le fait de faire baisser ma PAL personnelle. Mais je jette quand même parfois un oeil quand le temps me le permet ; temps qui m’a laissé l’occasion de me pencher sur deux petits ouvrages lors de ma dernière visite.

La petite mort, Davy Mourier

couv39153518[1].jpgJ’avais vu cette BD à de nombreuses reprises sur des blogs et sur Youtube et j’étais bien tentée. Quand je l’ai vue à la médiathèque, donc, je me suis dit que c’était l’emprunt idéal pour le temps de prendre un café en terrasse en bord de Seine.

J’ai passé un très bon moment et j’ai bien apprécié ces petites touches sympas d’humour noir autour de cette « petite mort » qui va à l’école et s’initie à son destin professionnel en même temps. Je continuerai la suite de cette série de BD quand l’occasion se présentera (idéalement avec mes prochaines visites à la médiathèque).

Cessez d’être gentil, soyez vrai ! (version illustrée)

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Je ne sais plus quand j’avais pris connaissance de ce livre mais il était en tout cas dans ma wishlist, même si ça n’était pas à la base dans sa version illustrée. Mais c’est celle-ci qui était disponible et que j’ai donc empruntée.

Je ne suis pas mécontente que ça n’ait été qu’un emprunt car je n’ai pas appris grand chose par cette lecture. Des conseils sont donnés en lien avec la Communication Non Violente (CNV) et parfois avec la PNL (programmation neurolinguistique), mais j’avais déjà rencontré ces notions par d’autres lectures et même lors de certaines formation en management. Cela peut être sans doute une bonne façon de prendre connaissance de ces concepts, et la version non illustrée est aussi peut-être plus complète… je ne sais pas mais j’avoue que je n’irai du coup pas vérifier par moi-même. Une bonne manière quand même d’apprendre à se recentrer sur soi et également mieux comprendre les autres, ça reste intéressant.

Deuxième séjour à Amsterdam #01 Mercredi 12 avril

Je sais que je n’ai toujours pas fait l’article sur notre premier séjour à Amsterdam en Décembre (mais on ne désespère pas, ça va venir), mais je vais commencer avec ce deuxième séjour qui vient de se terminer.

En effet, nous avions eu 2h30 de retard au retour en décembre, en raison du gel (en même temps, quelle idée qu’il gèle au mois de décembre sur les voies du Thalys, franchement, on se demande…). Du coup, on s’est fait remboursé une bonne partie des billets, ce qui nous a permis de repartir pendant ces vacances d’Avril, à moindre coût. Et cette fois, sans problème de transport, ni à l’aller ni au retour !

Mercredi, nous voilà donc partis pour 4 jours dans cette ville qui nous a réellement charmés lors de notre dernier voyage.

Nous avons logé au BNB Zuid Oost Heesterveld (BNB ZOH), situé dans la banlieue sud-est d’Amsterdam, à 15 minutes de métro de la Centraal Station. Donc, super pratique, d’autant que la sortie du métro se trouve vraiment à la porte de ce BNB. C’est en plus super sympa, dans un quartier multiculturel, très axé streetart.

Très bon accueil, chambre spacieuse, accès à la petite cuisine, toilettes et salle de bain partagée avec une seule autre chambre. Vraiment très bien !

Pour la première soirée, nous sommes retournés dans le centre pour se promener dans le quartier du Jordan, très charmant avec les canaux et les petits boutiques insolites qui s’y rencontrent. Nous conseillons le restaurant De Moeders, que nous avions testé la dernière fois, à la cuisine typique et généreuse, et décoré d’innombrables photos de mamans. Mais pour cette fois, nous avons essayé un autre : Van Puffelen.

D’a20170412_180445bord, il est super beau ! Et on a SUPER bien mangé, un vrai délice, et pour un prix tout à fait raisonnable. N’hésitez pas !

Ensuite, on a profité, pour finir la soirée, du bout de fête foraine installée sur la place du Dam. Un petit tour en grande roue pour voir Amsterdam de haut, d’une autre perspective.

Puis nous avons finalement repris le chemin de l’auberge car bien fatigués du voyage et il était déjà tard.

La suite dans de prochains posts (promis, je ne fais pas trop traîner). En attendant, retrouver quelques unes de nos photos sur Instagram (@aurelielef45) 

Concert des Cowboys Fringants à l’Olympia, le 5 avril 2017

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Quand j’ai vu fin Décembre que le groupe québécois revenait en France, alors que j’avais loupé leur précédent concert dans notre bonne contrée, j’ai sauté sur l’interface de réservation de l’Olympia pour deux places pour ce concert du 5 avril.

Et QUELLE SOIREE !!

Une première partie a été assurée par le chanteur canadien Vincent Vallières. On ne le connaissait pas mais il a super bien assuré et on a découvert ses textes avec grand plaisir. Ces albums ne sont pas en vente en France apparemment, mais j’ai bien l’intention de chercher certaines de ses vidéos ou jeter un oeil sur Spotify pour réécouter ses titres et en découvrir d’autres.

Pour l’écouter, par exemple : https://youtu.be/8jFjVCKTK7k?list=PLgQ59Y1epjBNP4rUFMtqNl4BjE08EUgSS 

Puis, après un entracte (qu’on a trouvé étrange à ce moment-là mais bon, ça a permis de se désaltérer car il faisait vraiment très chaud), le grand moment est arrivé : l’arrivée des Cowboys.

Dès le départ, une ambiance de folie, qui a duré toute la soirée. Une pêche d’enfer tout au long du concert, un public qui a tout partagé à fond avec eux, des textes toujours touchant au but. Je ne peux que vous encourager à écouter ou réécouter les albums de ce groupe ! WordPress ne peut permet pas de partager ici des sons ou vidéos, mais vous savez où chercher.

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En tout cas, nous, nous retournerons les voir en concert dès leur prochaine tournée chez nous, on a adoré !

D’après une histoire vraie – Delphine de Vigan

vigan-renaudot-audiolibPrésentation :

« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. »

Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.

PRIX RENAUDOT 2015

Mon avis :

J’ai découvert ce roman en livre audio et il m’a permis de passer agréablement mes trajets en voiture pendant plusieurs semaines, chaque fois avec hâte de connaître l’évolution des personnages que l’on suit.

Delphine, après le succès de son dernier livre, connaît une période creuse dans sa vie d’écrivain. Au cours de cette phase de relative fragilité, elle va rencontrer L. à l’occasion d’une soirée chez une amie. On se doute très vite que cette rencontre va avoir une mauvaise influence sur sa vie et on devine le côté pervers narcissique qui va se dessiner, le vampirisme de L. qui va totalement isoler l’auteure. J’ai trouvé que cela était très bien retranscrit tout au long de la lecture, avec l’évolution des doutes de Delphine et le changement de ses considérations vis à vis de L. L’aspect psychologique de l’intrigue m’a beaucoup plu et être à la frontière entre réalité et fiction, sur les différents plans de la lecture, des personnages, du roman lui-même, m’a vraiment accrochée.

J’ai beaucoup aimé écouter ce livre, tant sur son contenu que sur sa lecture en tant que telle (important pour un audiobook).