Carnets noirs – Stephen King

couv42373229[1]Présentation :

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

Mon avis :

Comme c’est un Stephen King, il me le fallait, c’est évident. D’où son arrivée dans ma PAL dès sa sortie. De plus, présenté comme la suite de Monsieur Mercedes, qui m’avait plutôt plu, ce roman m’attirait pour cela aussi, en plus de cette superbe couverture !

 Le lien avec Monsieur Mercedes : le père de Peter, l’enfant qui va trouver les carnets en question, a été accidenté lors de la tragédie causée dans ce précédent opus. On retrouve aussi le détective Bille Hodges. Malgré ces éléments, vous pouvez, je trouve, lire Carnets Noirs indépendamment de cette autre lecture.

En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce livre qui reste dans la même ambiance que le précédent, dans les Etats Unis un peu en crise, avec des parents qui ont du mal à s’en sortir, et cette atmosphère toute particulière qui ressort des écrits de l’auteur. La vie dans cet environnement est presque un personnage en elle-même. C’est aussi le cas de la littérature, coeur de ce roman, qui prend toute sa place dans les relations qui se tissent dans ces pages qui touche à ce sujet et à la fascination que peuvent provoquer les personnages de romans, parfois jusqu’à très loin. Même si cela fait penser à Misery, c’est totalement différent et c’est avec autant de génie.

Les « vrais » personnages sont aussi entiers : Peter, sa soeur, sa famille, Morris, Bill et son équipe… Souvent tiraillés, parfois opposés, plus ou moins fortement, avec des valeurs différentes, des ressentis contradictoires aussi. Un vrai maillage qui présente différents visages envisageable face à la situation de base de l’histoire.

Bref, c’est encore un grand Stephen King, que j’ai beaucoup aimé et qui rejoint mon étagère dédiée à l’auteur pour mon plus grand plaisir.

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